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The Living Mona Lisa

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28 Aug, 2024

The Living Mona Lisa

par Diana Vicinelli Landi, Experte IA, Culture et Art

La représentation de l’être humain et plus particulièrement le portrait, a toujours été le « summum » de l’art occidental et l’apanage spécifique des « grands maîtres ». Il a évolué selon les époques, les cultures et les outils dont dispose l’artiste jusqu’à récemment avec le premier portrait réalisé par Intelligence Artificielle « Portrait d’Edmond de Belamy ».

Pour Léonard de Vinci, homme de la Renaissance, la peinture était à la fois un art et une science et donc, capturer la ressemblance, donner vie à l’image d’une personne, était pour lui un objet d’étude et un sujet en adéquation avec ses recherches.


« Un bon peintre doit représenter deux choses principales : l’apparence du modèle et son état d’esprit. Le premier est facile, le second, difficile.» Leonard de Vinci


Son portrait le plus célèbre « La Joconde » illustre l’histoire de son extraordinaire entreprise. Giorgio Vasari, l’un des premiers historiens de l’art dans son livre « La vie des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes », note : « Leonardo entreprit de peindre, pour Francesco del Giocondo, le portrait de Mona Lisa, son épouse ». Par la suite, une fois posé, il le reprendra, le retravaillera, jusqu’à donner à ce portrait une valeur iconique. Le regard, le sourire et la composition globale de Mona Lisa interpellent subtilement les spectateurs, les encourageant à participer activement à l’interprétation de l’œuvre.

La Joconde vivante représente la transformation de la peinture emblématique de Mona Lisa en une œuvre « d’art vivant » grâce à l’incorporation de l’intelligence artificielle. S’appuyant sur une analyse approfondie de l’œuvre originale de Léonard de Vinci, Florent Aziosmanoff, l’auteur justifie l’utilisation de l’IA pour imprégner la Joconde de comportements autonomes et établir des relations sensibles avec son public.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans la création d’art vivant, met l’accent sur trois éléments clés : la perception, la posture et l’expression en tant que moteurs gouvernant l’interaction de la nouvelle Joconde vivante avec le spectateur.

Artistiquement, Aziosmanoff a cherché à rester fidèle aux enjeux du tableau original tout en exploitant les possibilités du numérique. L’IA permet de recréer une relation sensible entre l’œuvre et chaque spectateur, perpétuant selon lui l’intention initiale de Léonard de Vinci de rendre le portrait « vivant ».

Cette « Living Mona Lisa » présentée sur le stand « AI & Art » au WAICF 2024 réagit à son environnement, modifiant subtilement son expression et sa posture selon les interactions. Le créateur voit dans ce projet une continuation du « living art » qu’il attribue au maître florentin.

« Living Mona Lisa » par l’artiste Florent Aziosmanoff et présentée sur le stand « AI & Art » lors du WAICF 2024

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Diana Landi

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